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11/04/2012

[Chronique] Lone - Galaxy Garden (2012)




Genre: Musique Electronique Moderne
LabelR&S
Date de Sortie: Avril
ProductionsLone
FeaturingsMachindedrum, Anneka. 

En première ligne des producteurs House ultramodernes, Lone nous avait déjà bluffé avec son précèdent LP, "Emerald Fantasy Tracks", et son flamboyants EP paru chez R&S. C’est sur ledit label qu’il nous propose son nouvel album, superbement titré "Galaxy Garden".  Entre revival Rave, réminiscences de House 90’s et électronica made in Warp, ce troisième long format semble être taillé pour faire parler la poudre.

"New Colour" impose d’entrée un son moins foutraque qu’à l’accoutumé, l’anglais semble se recentrer d’avantage sur les mélodies, irrémédiablement planantes, laissant de côté la partie rythmique, qui elle, apparait nettement plus épurée. "The Animal Pattern" et Et "Lying in The Reeds",  aux atmosphères quasi-célestes, conservent ce même schéma, et se veulent aériennes en diable. "As a Child" fait ressurgir toutes les velléités racées de la musique du britannique, accompagné pour l’occasion par l’incontournable Machinedrum à la production et au chant, pour un morceau de bravoure Néo-Jungle somptueux, à la fois mélancolique et rythmé. "Dragon Blue Eyes" fait ensuite figure de parfaite intermède, riche en nappes douces et cosmiques. Le calme avant la tempête, car s’en suit "Crystal Cavern 1991", colossale tuerie et rave anthem moderne synthétisant tout le savoir-faire lonien dans un pure concentré euphorique et psychédélique. "Raindance" et "Dream Girl/Sky Surfer", plus breakée, laissent néanmoins entrevoir progressivement de puissantes mélodies."Earths Lungs" aspire à une Techno torturée, et laisse place à "Cthulhu", également co-produite par Machinedrum, véloce et rêveuse. "Stands Tidal Waves" intervient pour calmer les esprits, posée et mélancolique, rappelant sans conteste les plus belles heures du duo écossais Boards Of Canada. Le tout se termine sur "Spirals", track posé et envoutant chanté joliment par Anneka, qui sonne comme une ultime sommation.

Grâce à une production lumineuse en perpétuel mouvement, "Galaxy Garden" apparait comme une impressionnante démonstration. Même si on regrettera peut-être le manque de titres un peu plus rentre dedans, force est de constater la maîtrise absolue du londonien,  qui parvient à livrer son album le plus abouti à ce jour, et probablement l’un des albums de musiques électroniques les plus excitants qu’on ait entendu depuis longtemps. Rien que ça.

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